M. Pierre Caza succède ainsi à M. Laurent Lampron qui avait accepté, en mars 2018, de relever le défi de procéder à un redressement financier et organisationnel à la MRC du Haut-Saint-Laurent qui accusait, à l’époque, un déficit accumulé s’élevant à 1,3 million.

« En mon nom personnel et celui du Conseil, je tiens à remercier M. Laurent Lampron qui a su, en 38 mois de travail intense, réaliser le tour de force de terminer l’année 2020 avec un surplus accumulé d’un demi million de dollars. La nomination de M. Caza entame un nouveau chapitre qui s’annonce fort intéressant au niveau de la continuité et du développement » a déclaré Mme Louise Lebrun, préfète de la MRC du Haut-Saint-Laurent.

Dans le cadre de ses fonctions, M. Caza compte mettre à profit sa connaissance du territoire du Haut-Saint-Laurent et son expérience cumulée de près de vingt ans dans des postes de direction en aménagement du territoire et en développement régional, dont plus d’une décennie au sein de la Fédération de l’UPA de la Montérégie. Anicetois d’origine, il a été maire de Saint-Anicet de 1990 à 1994 et directeur de cabinet pour le député fédéral de La Prairie de 2016 à 2019. Ce riche parcours professionnel, jumelé à un leadership rassembleur, le désignait comme le candidat idéal pour diriger l’équipe de la MRC du Haut-Saint-Laurent dans la réalisation de la vision du Conseil au cours des prochaines années. À cet effet, il mentionne :

« Dans le cadre de mon mandat et de concert avec le Conseil, je contribuerai au développement de projets fondamentaux pour la région, sans perdre de vue l’héritage de mon prédécesseur en ce qui a trait à la santé financière et de la formidable équipe qui œuvre dans cette belle organisation. »

Quant à M. Lampron, il reconnaît avoir découvert, dans le Haut-Saint-Laurent, une région remarquable. À la veille d’un départ pour une retraite bien méritée, c’est avec le sentiment du devoir accompli, mêlé d’une touche de nostalgie, qu’il quitte ses fonctions à la MRC, commentant :

« Dès mon entrée en poste, mon objectif était de rester jusqu’à ce que j’aie la certitude de laisser derrière moi une organisation en bonne santé financière et organisationnelle. Cette mission étant réalisée, il est temps de passer à une autre étape et de céder ma place à un successeur en qui j’ai toute confiance. Je quitte mes fonctions, mais pas la région; j’y reviendrai incontestablement pour la beauté de ses attraits et les liens créés au fil des trois dernières années. »